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Comment se protéger contre les menaces cybernétiques ?

Les menaces cybernétiques représentent un danger croissant pour les entreprises et les particuliers. Que vous soyez une petite entreprise ou un grand groupe, il est crucial de mettre en place des mesures efficaces pour vous protéger contre ces attaques. Dans cet article, nous partageons des conseils essentiels pour renforcer votre sécurité informatique, de la mise à jour régulière de vos logiciels à la sensibilisation de vos collaborateurs. Découvrez comment prendre les devants pour protéger vos données et minimiser les risques.

Comment les entreprises et les individus peuvent-ils se défendre contre les menaces cybernétiques ?

Voici nos conseils essentiels en matière de sécurité informatique :

  1. Effectuez régulièrement les mises à jour de vos logiciels et de votre système d’exploitation pour bénéficier des derniers correctifs de sécurité.
  2. Utilisez un logiciel antivirus, qui détecte et élimine les menaces. Veillez à maintenir votre antivirus à jour pour une protection optimale.
  3. Créez des mots de passe robustes pour éviter qu’ils ne soient facilement devinés.
  4. Ne pas ouvrir les pièces jointes d’e-mails provenant d’expéditeurs inconnus, car elles pourraient contenir des logiciels malveillants.
  5. Évitez de cliquer sur les liens contenus dans les e-mails provenant d’utilisateurs ou de sites inconnus, car cela est souvent utilisé pour propager des logiciels malveillants.
  6. Méfiez-vous des réseaux Wi-Fi non sécurisés dans les lieux publics, car ils vous exposent aux attaques de type « homme du milieu ».

👉Pour mettre en place un logiciel antivirus et appliquer ces conseils : Contactez-nous ! 

Pourquoi et comment sensibiliser vos collaborateurs ?

La période de confinement imposée en raison de la pandémie de Covid-19 a contraint de nombreuses entreprises à ouvrir subitement leur système informatique pour permettre le télétravail. Cette ouverture, combinée à un niveau de formation insuffisant des employés, a entraîné d’importantes vulnérabilités en matière de sécurité. Cela a constitué une opportunité pour les cybercriminels. Aujourd’hui, même si le télétravail n’est pas au cœur de vos pratiques, vous demeurez exposés aux risques de cyberattaques. Pour vous protéger contre la cybercriminalité, il n’y a rien de plus efficace que de sensibiliser vos employés à la cybersécurité.

Pour en savoir plus sur l’importance de la sensibilisation cybersécurité de vos équipesCliquez ici.

 

Les cyberattaques sont en constante évolution. Êtes-vous prêt ? Évaluez gratuitement votre niveau de protection avec Value IT et obtenez des recommandations personnalisées pour renforcer votre sécurité. Cliquez pour démarrer !

Quels types de pentest choisir pour sécuriser votre entreprise ?

Les pentests sont actuellement les solutions les plus efficaces pour renforcer la cybersécurité et la résilience de votre entreprise. Ces tests d’intrusion offrent de nombreux avantages pour évaluer la robustesse d’un système, d’un réseau ou d’une application.

Ils permettent d’identifier et de cartographier les failles de sécurité et les vulnérabilités d’un système pour apporter les corrections nécessaires.

En fonction des objectifs visés, il existe plusieurs approches et pentests différents. Ainsi, les testeurs disposent de plus ou moins d’informations pour tenter de s’infiltrer dans le Système d’Information.

1/ Le pentest en boite blanche « White box »

Dans cette approche, les testeurs disposent d’un maximum d’informations sur l’entreprise. L’équipe de sécurité interne fournit en amont des informations très détaillées sur l’architecture interne du système, la configuration ou encore le système d’authentification.

L’objectif est de pouvoir analyser l’intégralité du périmètre et de proposer des recommandations très concrètes.

C’est le test d’intrusion le plus approfondi car il offre un niveau d’évaluation très précis des vulnérabilités.

2/ Le pentest en boîte noire « Black box »

A l’inverse, dans cette approche on cible un scénario très réaliste où les testeurs ne disposent d’aucune information. Ils simulent une attaque sans aucune connaissance préalable. Ce type de pentest évalue l’efficacité des solutions de sécurité mises en place pour détecter et réagir au plus vite face à une attaque externe.

L’objectif est de tester la sécurité générale et de détecter les failles qui pourraient être exploitées par un pirate.

3/ Le pentest en boîte grise « Grey box »

Ce pentest est une combinaison des deux pentests précédents. Les testeurs disposent de quelques informations de base sur le système : mot de passe ou identifiant par exemple. Par conséquent, les testeurs connaissent déjà la cible et le contexte. Ils peuvent se concentrer sur des éléments déjà identifiés et de définir un périmètre de test précis en fonction des priorités.

Quels sont les avantages des différents types de pentests ?

  • Le pentest en boîte blanche offre une vue approfondie de l’environnement interne. C’est une évaluation précise mais exigeant des ressources et une connaissance détaillées.
  • Le pentest en boîte noire simule une attaque externe réelle mais peut nécessiter plus de temps pour découvrir les vulnérabilités sans connaissances préalables.
  • Le pentest en boîte grise est un équilibre entre les deux qui offre une approche intermédiaire.

Sécurisez votre entreprise maintenant : Planifiez votre pentest !

Quel que soit le type de pentest sélectionné, ces tests d’intrusion font partie intégrante de la stratégie de sécurité de votre entreprise. Les résultats obtenus permettront de mettre en place les mesures correctrices adaptées pour maintenir une performance optimale de votre infrastructure informatique.

 

Notre équipe d’experts a mis en place différents types de pentests spécialement conçus pour répondre à tous les besoins.

Ils sont à votre disposition pour tout complément d’information

Pentest : Comment renforcer la cybersécurité de votre entreprise ?

Pentest : renforcer la cybersécurité de votre entreprise
Le Système d’Information est au cœur des préoccupations des entreprises. Il regroupe les informations internes et externes nécessaires à son fonctionnement. Aujourd’hui, les cyberattaques se multiplient et deviennent plus sophistiquées. Protéger le Système d’Information est donc crucial. Une perte ou une fuite d’informations peut entraîner une baisse de productivité et de compétitivité. Cela peut avoir de lourdes conséquences sur la pérennité de l’entreprise.Pour lutter contre ces attaques et mieux les anticiper, le pentest (ou test de pénétration) est une solution efficace. Il renforce significativement la cybersécurité de votre entreprise.

Qu’est-ce qu’un pentest et à quoi sert-il ?

Un pentest est une simulation contrôlée d’une attaque informatique. Cette démarche permet de tester la sécurité d’un système, d’un réseau ou d’une application. Réalisé par des experts en cybersécurité, il aide à identifier les failles, vulnérabilités et points faibles.

Pourquoi réaliser un pentest de cybersécurité ?

Les pentests, accessibles à toutes les entreprises, sont essentiels pour protéger le Système d’Information. Ils représentent une solution incontournable pour évaluer et renforcer la sécurité.

Grâce à cette méthode, toutes les vulnérabilités exploitables par des hackers sont mises en lumière. Plus encore, le pentest permet de planifier des actions pour prévenir les attaques. Ces mesures correctrices offrent un atout majeur : maintenir un haut niveau de protection.

En parallèle, le pentest évalue aussi l’efficacité des dispositifs existants. Antivirus, pare-feu, politiques de sécurité : tous les éléments sont testés. Cette démarche s’inscrit dans une logique d’amélioration continue. De la gestion des accès aux sauvegardes en passant par les mots de passe, l’ensemble du système est analysé.

Planifiez votre pentest pour protégez votre entreprise des cybermenaces.

Quels sont les principaux avantages d’un pentest pour la cybersécurité de votre entreprise ?

     1. Prévention des attaques

Le pentest identifie les failles exploitables, ce qui permet de prévenir les cyberattaques. En conséquence, il réduit les risques de violations de données et de pertes financières. Par ailleurs, il limite les impacts négatifs sur l’image de l’entreprise.

     2. Amélioration de la sécurité

Le pentest adopte une approche proactive. Il fournit un plan d’action détaillé avec des recommandations spécifiques. Ainsi, les entreprises peuvent se protéger efficacement contre les menaces.

     3. Sensibilisation des équipes

Les employés jouent un rôle clé dans la sécurité informatique. Or, dans de nombreuses cyberattaques, l’humain est la première cible. Le pentest sensibilise les équipes et partage des bonnes pratiques : gestion des mots de passe, sauvegardes régulières et protection des données sensibles.

     4. Conformité légale

En Europe, le RGPD impose aux entreprises de respecter certaines règles. Le pentest permet de vérifier la conformité avec ce règlement et d’éviter les sanctions financières.

Une stratégie incontournable dans un monde numérique

Dans un contexte de fort développement des technologies et de la transition numérique, les entreprises doivent faire preuve de résilience et de résistance face aux cybermenaces. En investissant dans des pentests réguliers, les entreprises démontrent leur volonté et leur engagement de faire de la sécurité informatique un enjeu majeur.

Notre équipe d’experts en cybersécurité a mis en place différents types de pentests spécialement conçus pour répondre à tous les besoins.

Notre équipe est à votre disposition pour tout complément d’information 

 

Les principaux avantages d'un pentest pour la cybersécurité : prévention des attaques, amélioration de la sécurité, implication interne, et conformité légale

Quel type de SOC informatique sécurité choisir ?

La sécurité informatique est un domaine en constante évolution qui nécessite une vigilance constante. Le choix d’un SOC (Security Operation Center) est donc essentiel pour protéger les entreprises.

Les services SOC jouent un rôle essentiel pour détecter, analyser et répondre aux menaces de sécurité en temps réel. Bien choisir son SOC est crucial, car plusieurs options existent, chacune avec ses propres avantages.

Comment mettre en place un SOC organisationnel en entreprise ?

Qu’est-ce qu’un SOC interne et pourquoi le choisir ?

Le SOC interne fonctionne grâce aux ressources internes de l’entreprise. Cette équipe de sécurité informatique est responsable de la surveillance de tous les systèmes informatique (réseaux, serveurs, applications et périphériques). Les membres du SOC interne travaillent en étroite collaboration avec les équipes informatiques et de sécurité de l’entreprise pour répondre aux incidents de sécurité en temps réel.

Intégrée à l’entreprise, l’équipe connait parfaitement les processus internes et dispose donc d’une vision globale. En cas d’incident, la réactivité est un réel atout.

Cependant, le SOC interne nécessite des investissements importants et des prix sont élevés pour les petites et moyennes entreprises.

Quels sont les avantages d’un SOC externe ?

Le SOC externe est sous-traité à un prestataire informatique spécialisé. Il offre une expertise de haut niveau dans la sécurité. Les systèmes informatiques sont sous surveillance 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. L’entreprise se concentre donc sur ses activités principales et son cœur de métier.

De plus, le SOC externe fournit des outils et des technologies de pointe très efficace qu’une entreprise pourrait avoir des difficultés à se procurer et à gérer par elle-même.

Pourquoi opter pour un SOC hybride ?

Le SOC hybride est un mélange du SOC interne et du SOC externe. Dans ce modèle, l’entreprise a une équipe de sécurité interne qui travaille en étroite collaboration avec le prestataire externe. Cette approche permet à l’entreprise de bénéficier de la connaissance approfondie de l’entreprise de l’équipe interne, de la compétence et de la surveillance en continu et de l’expertise du prestataire.

Ce type de SOC est particulièrement utile pour les entreprises qui ont des besoins d’agilité et de sécurité informatique complexes et nécessitent une surveillance constante.

De plus, c’est une solution très flexible facilement ajustable en fonction des besoins. Les prix sont ajustés car les coûts de sécurité informatique sont donc maitrisés.

Comment choisir un SOC au niveau technique ?

Qu’est-ce qu’un SOC virtuel et quels sont ses avantages ?

Le SOC virtuel est un centre opérationnel de surveillance de sécurité informatique sans installation physique. Dans ce modèle, tout est dématérialisé. L’entreprise utilise des outils de sécurité basés sur le cloud pour surveiller et détecter les menaces de sécurité.

Quand faut-il choisir un SOC dédié ?

Le SOC dédié est un centre opérationnel de surveillance de sécurité informatique unique à une entreprise ou à une organisation spécifique. Ce type de SOC est généralement recommandé pour les grandes entreprises et les organisations gouvernementales qui ont des exigences de sécurité complexes et des besoins de surveillance en temps réel. Par conséquent, les prix sont plutôt élevés.

En conclusion, bien choisir son SOC informatique n’est pas une décision à prendre à la légère. Les différents types de SOC sont conçus pour répondre à tous les besoins de sécurité informatique. Le choix du type de SOC dépend des exigences de sécurité de l’entreprise, de ses ressources internes, de son budget et de son expertise en sécurité informatique. Pour une efficacité garantie, l’analyse approfondie des besoins spécifiques est une étape primordiale pour choisir le bon SOC informatique sécurité !

En partenariat avec les acteurs leaders du marché en matière de cybersécurité, Value IT a développé une solution dédiée au SOC pour les entreprises de toutes tailles.

Nos experts IT sont des spécialistes de la sécurité et peuvent vous accompagner. Grâce à leurs recommandations, vous disposerez d’une solution sur-mesure adaptée à votre secteur d’activité.

 

Découvrez toutes nos solutions SOC informatique pour votre entreprise !

 

Pour en savoir plus, découvrez notre article du Journal Des Entreprises « Un SOC pour les entreprises c’est possible ! »

Les différents types de SOC pour les entreprises : SOC organisationnel (interne, externe, hybride), SOC au niveau technique (virtuel, dédié)

Pourquoi SOC est-il la meilleure solution de protection contre les cyberattaques ?

La sécurité des données est devenue un enjeu stratégique incontournable pour les entreprises, quel que soit leur secteur d’activité. En effet, selon des études récentes, 86 % des entreprises ont été victimes d’une cyberattaque au cours des 12 derniers mois, ciblant principalement leurs données sensibles. Chaque jour, des collectivités, des entreprises et des associations subissent des attaques visant à dérober leurs informations, avec des conséquences potentiellement désastreuses sur leur pérennité.

Pour atteindre une protection efficace, nos experts sont unanimes : le SOC est la meilleure solution de protection contre les cyberattaques.

 

Qu’est-ce qu’un SOC ?

Le Security Operations Center (SOC) constitue la réponse efficace aux cyberattaques. Il permet une supervision globale du système d’information (SI) de l’entreprise. Grâce à une analyse approfondie, le SOC identifie les vulnérabilités et les failles de sécurité, et met en place des scénarios de réponse adaptés à chaque anomalie. La rapidité et l’efficacité des interventions sont déterminantes lors d’une cyberattaque : un SOC permet d’anticiper les risques et de mettre en œuvre des mesures de défense robustes.

De plus, le SOC assure une cyberveille constante pour se tenir informé des dernières techniques utilisées par les cybercriminels. Cette connaissance approfondie est un atout précieux, permettant aux entreprises d’avoir une longueur d’avance sur les menaces potentielles.

Quels sont les avantages d’un SOC pour les entreprises ?

Pourquoi prévenir est-il toujours mieux que guérir ?

Le SOC fournit des données essentielles sur l’état de la sécurité du SI, facilitant ainsi l’ajustement et le renforcement des politiques de sécurité. Grâce à des reportings réguliers basés sur des indicateurs clés, les entreprises peuvent affiner leur stratégie informatique. L’analyse en temps réel permet de détecter les anomalies immédiatement, garantissant une réaction rapide et adaptée.

Comment un SOC aide-t-il à respecter les réglementations comme le RGPD ?

Un autre avantage majeur du SOC est qu’il aide les entreprises à respecter les réglementations en vigueur, notamment le RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données. En intégrant des mesures de sécurité adéquates, le SOC permet de répondre à toutes les obligations légales liées à la protection des données.

Comment bien choisir son SOC ?

Il existe des solutions SOC adaptées à chaque type d’entreprise, en fonction de sa taille et de son secteur d’activité. Les options varient entre SOC virtuel, hybride, ou intégrant un NOC (Network Operations Center).

Les entreprises disposant de ressources internes peuvent gérer leur SOC en interne, tandis que d’autres, aux moyens limités, peuvent externaliser cette fonction à des experts en cybersécurité.

 

Découvrez notre solution de SOC externalisé 

Avant de déployer un SOC, il est nécessaire de comparer les différentes options pour garantir une mise en place efficace et rapide. Un SOC opérationnel doit être flexible et personnalisé, prenant en compte les objectifs et contraintes spécifiques de chaque entreprise.

Face à la multiplication des cyberattaques, le SOC est la meilleure solution de protection pour les entreprises. En partenariat avec les acteurs leaders du marché en matière de cybersécurité, Value IT a développé une solution dédiée au SOC pour les entreprises de toutes tailles.

Nos experts IT sont spécialisés dans la sécurité et peuvent vous accompagner. Grâce à leurs recommandations, vous disposerez d’une solution sur-mesure adaptée à votre secteur d’activité.

Renforcez votre stratégie de sécurité !

 

Pour en savoir plus, découvrez notre article du Journal Des Entreprises « Un SOC pour les entreprises c’est possible ! »

Les avantages d'un Security Operations Center (SOC) : supervision du système d'information (SI), protection des données, et veille cyber pour anticiper les menaces

 

Source : Global data protection index 2022

France Relance « Parcours de cybersécurité » : Value IT est référencé prestataire terrain

Le dispositif France Relance comprend plusieurs volets. L’un d’eux se concentre sur l’amélioration de la cybersécurité des organismes publics, tels que les collectivités territoriales, les administrations et les établissements de santé. L’objectif est clair : protéger ces organismes contre les cyberattaques et renforcer leur capacité à y répondre. Pour ce faire, le gouvernement a alloué un budget de 136 M€ à l’Autorité Nationale en matière de Sécurité et de Défense des Systèmes d’Information (ANSSI).

Le parcours cybersécurité : des étapes progressives et mesurables

Chaque parcours cybersécurité vise à atteindre des objectifs clairs, tout en étant adapté à chaque établissement. Ce dispositif d’accompagnement se divise en trois phases.

Quelles sont les trois phases du parcours cybersécurité ?

  • Phase 1 :Pré-diagnostic : L’ANSSI réalise un pré-diagnostic. Ce diagnostic permet de déterminer le parcours cybersécurité le plus adapté aux besoins spécifiques du bénéficiaire. Ensuite, l’ANSSI transmet le dossier au prestataire terrain pour la mise en place des premières mesures de sécurisation.
  • Phase 2 : État des lieux (Pack initial)
    • Évaluation organisationnelle et plan de sécurisation
    • Sensibilisation des administrateurs et des équipes du service achat
    • Cartographie des zones vulnérables
    • Accompagnement en maîtrise d’œuvre pour une sécurisation opérationnelle urgente
  • Phase 3 :Plan de sécurisation (Pack relais) : Le prestataire terrain propose des accompagnements supplémentaires pour approfondir certaines actions de sécurisation. Il met en œuvre des mesures de cybersécurité et actualise la feuille de route du bénéficiaire. Par la suite, le cyberscore du bénéficiaire est mis à jour.

Les trois phases du parcours cybersécurité dans le cadre du dispositif France Relance Cybersécurité pour les organismes publics

Ce parcours de cybersécurité (Plan France Relance) vous intéresse et vous souhaitez profiter de l’aide de l’Etat pour renforcer votre niveau de cybersécurité ? N’hésitez pas à nous contacter ! Nommé prestataire terrain par l’ANSSI, Value IT vous propose un accompagnement personnalisé et vous apporte les réponses à toutes vos questions (financement, limite de candidature, modalités d’inscription…)

Cybersécurité en entreprise : Comment sécuriser efficacement le système d’information ?

De nombreuses entreprises se sentent dépassées face à la multitude d’actions nécessaires pour protéger leur SI. Pourtant, en réalité, les risques peuvent être considérablement réduits grâce à des actions simples. Cependant, des actions ponctuelles, réalisées sans une démarche systématique, n’ont pas d’efficacité à long terme. Par conséquent, sécuriser son système d’information nécessite une démarche structurée et une approche systématique sur le moyen terme.

L’un des principaux défis réside dans l’orchestration globale des actions à mener sur l’ensemble du parc informatique de l’entreprise. Afin de garantir une mise en œuvre cohérente et ordonnée, il est crucial d’identifier les grands domaines d’intervention.

Ces leviers peuvent être regroupés comme suit :

  • Les réseaux et les accès internet
  • Les postes de travail
  • La messagerie
  • Les droits utilisateurs et les mots de passe
  • La sensibilisation des utilisateurs
  • Les sauvegardes
  • Le plan de reprise en cas d’attaque

Partie 1 : Quels sont les 7 leviers pour sécuriser votre SI ?

1 – Sécuriser les réseaux et les accès internet

Maîtriser les accès internet grâce à une passerelle sécurisée
Une passerelle Internet sécurisée filtre ou bloque les contenus dangereux. Ainsi, elle empêche les fuites de données en utilisant des mécanismes tels que le filtrage des URL, la détection et le blocage des logiciels malveillants, ou encore le contrôle des demandes.

Renforcer la sécurité des accès WIFI
Il est recommandé de prendre plusieurs mesures :

  • Mettre en place un système d’authentification (mot de passe ou confirmation par un administrateur).
  • Cacher le SSID pour les utilisateurs externes.
  • Positionner le point d’accès au cœur de l’entreprise plutôt qu’à proximité des fenêtres.
  • Limiter la portée du WIFI aux murs de l’entreprise.

Mettre en place un cloisonnement du système d’information
Afin de limiter la propagation des menaces, il est nécessaire d’utiliser des dispositifs de filtrage pour séparer les zones critiques du reste du réseau.

2 – Sécuriser les postes de travail

Activer un pare-feu local
Un pare-feu local ralentit ou limite les actions d’un acteur malveillant ayant compromis un poste de travail.

Utiliser et mettre à jour les logiciels antivirus
Les logiciels antivirus, installés sur les postes, doivent être régulièrement mis à jour. De plus, il est crucial de vérifier que les signatures et le moteur restent à jour. Enfin, il faut s’assurer que des analyses régulières des fichiers sont effectuées.

Appliquer rapidement les correctifs de sécurité
Un processus de mise à jour des logiciels garantit que les correctifs disponibles sont appliqués dès leur publication.

3 – Sécuriser les messageries

Équiper le serveur de messagerie d’un logiciel de protection avancée
Un anti-spam, un anti-virus, et un anti-malware renforcent la sécurité face aux menaces telles que le phishing.

4 – Gérer les droits utilisateurs et les mots de passe

Mettre en place une politique de mots de passe complexes
Il est essentiel d’exiger des mots de passe complexes et de veiller à ce qu’ils soient régulièrement changés.

Opter pour une authentification à double facteur
Cette méthode sécurise davantage les connexions en demandant une validation sur un second appareil.

Limiter les droits des utilisateurs
Il est indispensable que les utilisateurs n’aient pas de droits d’administrateur sur leurs postes de travail.

5 – Sensibiliser les collaborateurs à la cybersécurité

Même les meilleures politiques de sécurité échouent si les utilisateurs ne connaissent pas les bonnes pratiques. Ainsi, des ateliers, des formations, ou des campagnes de sensibilisation peuvent développer ces compétences.

6 – Sauvegarder les données et les mettre en lieu sûr

En cas d’incident grave, une sauvegarde des données informatiques efficace garantit la continuité des activités. Pour cela, il faut :

  • Identifier les données critiques.
  • Déterminer un rythme de sauvegarde adapté.
  • Choisir des supports et emplacements sécurisés.
  • Tester régulièrement la restauration des sauvegardes.

7 – Préparer un plan de reprise en cas d’incident de sécurité

Un plan de reprise permet de :

  • Réagir rapidement pour limiter la propagation de l’attaque.
  • Identifier et corriger les vulnérabilités.
  • Rétablir rapidement les activités grâce à un plan de continuité.

Partie 2 : Comment maintenir la sécurité de l’entreprise sur le long terme ?

Malgré l’efficacité de ces leviers, leur mise en œuvre reste un défi. En effet, la sécurité demande une gestion continue et rigoureuse.

Tenir à jour les équipements et cartographies

Le système d’information (SI) évolue constamment. Ainsi, une mise à jour régulière de l’inventaire et des cartographies, au moins deux fois par an, est nécessaire.

Accompagner les utilisateurs

Pour que les bons réflexes s’ancrent durablement, il est crucial de répéter les actions de sensibilisation. Par exemple, des formations mensuelles permettent de maintenir le niveau de vigilance.

Évaluer régulièrement la sécurité

Une évaluation biannuelle permet de vérifier l’efficacité des moyens de protection et d’identifier de nouvelles vulnérabilités.

Intégrer un RSSI et impliquer la direction générale

La création d’un poste de Responsable Sécurité Système d’Information (RSSI) peut structurer les efforts de sécurité. De plus, l’engagement de la direction générale est essentiel pour fédérer l’ensemble des collaborateurs autour de ces enjeux.

Pourquoi réaliser un audit de sécurité informatique pour évaluer la sécurité de votre entreprise ?

Les attaques récentes incitent de nombreuses entreprises à s’interroger sur leur exposition réelle aux risques de cyberattaque. Et face à l’offre pléthorique d’audits, il n’est pas toujours facile de s’y retrouver. Alors quels sont les objectifs d’un audit de sécurité informatique ? Comment se déroule un audit ? Et que peut-on attendre d’un audit ?

Quels sont les objectifs d’un audit de sécurité informatique et pourquoi est-ce important ?

Un audit de sécurité informatique poursuit trois objectifs principaux :

  1. Évaluer les risques auxquels une entreprise est exposée.
  2. Identifier les vulnérabilités de son système d’information.
  3. Renforcer la sécurité grâce à des actions correctives adaptées.

Un audit ne se limite pas à un simple constat. Il doit aboutir à des mesures concrètes pour améliorer la sécurité du système. Il s’agit d’une évaluation de conformité par rapport à une politique de sécurité existante ou, à défaut, à des règles de sécurité standards.

L’audit mesure l’écart entre les pratiques actuelles et celles qui devraient être en place selon la politique définie. Ce processus est cyclique : l’entreprise réévalue périodiquement ses pratiques pour s’assurer qu’elles restent conformes aux référentiels établis.

Quels sont les étapes d’un audit de sécurité informatique ?

Un audit se déroule en six étapes :

1. Le cadrage de l’audit

Cette phase fixe les objectifs, le périmètre, les modalités d’intervention et les livrables. Une charte d’audit est ensuite rédigée pour formaliser ces éléments.
Le périmètre inclut généralement :

  • Le parc informatique (matériels, logiciels, applications).
  • Les dispositifs de sécurité (antivirus, pare-feu, etc.).
  • Les procédures et règles liées aux droits d’accès.
  • Le système de sauvegarde, clé pour redémarrer en cas d’incident.

2. La préparation de l’audit

Durant cette phase, l’auditeur :

  • Organise des entretiens avec les responsables opérationnels.
  • Définit un planning pour les différentes étapes.
  • Identifie les interlocuteurs pour le questionnaire d’audit.
  • Planifie les audits organisationnel, technique et les tests d’intrusion.

3. L’audit organisationnel et physique

Cette étape évalue :

  • La sécurité physique du système (matériels, réseau, sites).
  • L’organisation des procédures de sécurité.
    L’auditeur utilise des questionnaires pour évaluer la maturité de l’organisation en matière de sécurité et détecter les failles.

4. L’audit technique

L’auditeur analyse le réseau, identifie les vulnérabilités et évalue leur impact. Il teste la robustesse du système tout en s’assurant de ne pas perturber les activités. Des outils automatisés, comme des scanners de vulnérabilités, facilitent cette étape.

5. Les tests d’intrusion

Ces tests simulent une attaque pour identifier les faiblesses exploitables. Selon les informations disponibles, les tests se déroulent en boîte noire, blanche ou grise. Ils respectent une charte de déontologie stricte pour éviter tout dommage.

6. Le rapport final et le plan d’action

Le rapport synthétise les résultats et propose des actions correctives, priorisées selon :

  • L’impact potentiel sur l’entreprise.
  • La facilité d’exploitation de la faille.
  • Le coût des corrections.

Comment mettre en œuvre les résultats d’un audit de sécurité informatique pour assurer une protection continue ?

L’audit n’est qu’une première étape. Il doit être suivi par un plan d’action structuré, incluant :

  • Des mesures techniques (nouveaux dispositifs de sécurité).
  • Des règles organisationnelles (politiques de mots de passe, gestion des droits).
  • Des actions humaines (sensibilisation et formation des utilisateurs).

L’évolution constante des menaces impose une réévaluation régulière, idéalement tous les deux ans, par un expert externe. Pour réussir cette démarche, il est recommandé de collaborer avec des prestataires spécialisés en sécurité informatique. Ils pourront non seulement réaliser l’audit mais aussi accompagner l’entreprise dans l’ensemble de sa stratégie de sécurisation.

Quels sont les coûts d’une cyberattaque et pourquoi sont-ils souvent sous-estimés ?

La gestion des risques cyberattaque commence par une évaluation précise des coûts d’une attaque et de son impact sur l’entreprise. Pourtant, cette analyse se limite souvent aux conséquences directes, négligeant les répercussions à long terme ainsi que les coûts indirects et immatériels.

Comment évaluer les conséquences directes d’une cyberattaque ?

Evaluer le coût des cyberattaques consiste à prévoir les impacts immédiats. Il s’agit notamment de stopper l’attaque, mesurer les dégâts, protéger les clients et relancer les activités. Ces frais, bien que connus, ne représentent qu’une partie du coût global.

Analyses techniques pour comprendre l’attaque

Ces études identifient l’origine, le déroulement et les impacts de l’attaque. Elles permettent d’évaluer quelles données ont été compromises afin de mettre en œuvre un plan d’action. Leur complexité et leur coût dépendent du système affecté.

Information et conseils aux clients

Lorsqu’une violation de données est détectée, l’entreprise doit immédiatement informer ses clients. Ces actions engendrent des coûts directs (courrier, appels) et nécessitent de conseiller les clients sur les mesures à adopter.

Mise en conformité réglementaire

Les entreprises victimes peuvent recevoir des amendes en cas de manquement à la sécurisation des données. Les exigences imposées par la CNIL, notamment, entraînent des dépenses supplémentaires.

Communication externe et gestion de crise

Un incident impose souvent des actions de communication pour protéger la réputation de l’entreprise. Cela inclut des campagnes ciblées et une surveillance accrue de l’image de marque.

Quels sont les coûts à moyen et long terme d’une cyberattaque ?

Une cyberattaque peut avoir des conséquences qui s’étendent sur plusieurs années. Selon une étude de Deloitte, ces coûts dépassent largement les impacts immédiats.

Phase immédiate : 10% du coût total

Cette phase correspond aux premières mesures prises : déconnexion des appareils infectés, correctifs de sécurité et reprise des activités. Ces actions, bien que cruciales, ne constituent qu’un faible pourcentage du coût total.

Phase intermédiaire : rétablissement progressif

Au cours des mois suivants, l’entreprise doit mettre en place des infrastructures temporaires, gérer ses relations avec les clients et préparer des procédures juridiques.

Phase finale : reconstruction durable

À long terme, certaines entreprises doivent investir lourdement pour refondre leurs processus, réparer les actifs endommagés et renforcer leur cybersécurité. Dans les cas les plus graves, ces coûts peuvent conduire à la cessation d’activité.

Quels sont les impacts immatériels d’une cyberattaque sur une entreprise ?

Ces dommages, bien que difficiles à mesurer, affectent directement les performances financières.

Perte de confiance des clients

Les clients touchés par une violation deviennent méfiants. Certains résilient leurs contrats, d’autres se tournent vers la concurrence. Ces pertes se traduisent par une baisse de chiffre d’affaires durable.

Atteinte à la réputation

Une cyberattaque entache l’image de l’entreprise, réduisant sa valeur de marque. En cas de cession, cette dépréciation impacte directement le prix de vente.

Vol de propriété intellectuelle

Certaines attaques entraînent la perte de données sensibles : brevets, stratégies ou plans commerciaux. Ces pertes affectent gravement la compétitivité de l’entreprise.

Augmentation des primes d’assurance et coûts financiers

Les primes d’assurance augmentent après une cyberattaque. Par ailleurs, les établissements prêteurs appliquent des primes de risque, compliquant l’accès au financement.

Pourquoi une gestion proactive est-elle essentielle pour réduire les risques d’une cyberattaque ?

Pour limiter ces impacts, une stratégie de gestion des risques est indispensable. Cela passe par une évaluation complète des vulnérabilités, souvent réalisée via un audit approfondi. L’allocation des ressources nécessaires dès l’identification des risques constitue un investissement stratégique.

* Etude Deloitte – « Cyberattaques : comment chiffrer les impacts ? »
Retrouvez l’intégralité de cette étude

VALUE IT, partenaire agréé Veeam à Saint-Etienne devient Silver ProPartner

En janvier 2021, Value IT, revendeur des solutions Veeam, renforce son partenariat avec l’éditeur et obtient la certification ProPartner SILVER. Cette certification Silver est accordée en reconnaissance des formations régulières suivies par nos techniciens et ingénieurs. Elle récompense également notre expertise technique et notre maîtrise des installations et maintenance de solutions de sauvegarde.

Certifiées Silver PropPartner, les équipes Value IT disposent ainsi d’un contact privilégié avec le support technique de Veeam et peuvent dès lors accompagner leurs clients dans leurs projets de mise en place de gestion de données dans le Cloud.

 

Badge de certification ProPartner Silver obtenu par Value IT, partenaire de Veeam

La certification ProPartner Silver Veeam au service de nos clients

Ainsi certifiée Silver, Value IT s’adapte aux environnements changeants de ses clients, leur assure des déploiements plus complexes et leur offre davantage de services.

Afin de se tenir informés des dernières nouveautés en matière de sauvegarde de données, les équipes Value IT participent à des sessions de formations assurées par l’éditeur Veeam. La garantie pour nos clients de collaborer avec des professionnels maîtrisant parfaitement les solutions Veeam.

Pourquoi contacter Value IT, revendeur Veeam à Saint-Etienne ?

En tant que partenaire Veeam, Value IT sera à même de vous conseiller sur vos projets Veeam. Nous pouvons vous accompagner pour

  • Le renouvellement de vos licences
  • Le choix de solutions adaptées à vos besoins
  • L’installation des solutions dans votre entreprise

Nos équipes pourront également étendre votre sauvegarde au Cloud si toutefois votre environnement venait à évoluer.

Value IT, partenaire Veeam, interviendra pour tous vos projets liés à la protection de votre infrastructure, à la modernisation de votre sauvegarde, au renforcement de la sécurité des données ou bien encore à la protection des données de vos collaborateurs travaillant à distance.

 

Équipe Value IT participant à une formation technique Veeam pour renforcer son expertise en gestion de données

Veeam, un acteur incontournable dans la sauvegarde et la restauration de données

Veeam, éditeur reconnu dans l’environnement IT en France et dans le monde, offre plusieurs solutions de sauvegarde, de reprise d’activité et d’administration des environnements virtualisés : Veeam Back Up & Replication, Veeam Availability Suite ou bien la Veeam Backup Essentials.

Via la Veeam Cloud Data Management Platform, la gestion des données clients évolue et se modernise. Les données deviennent plus intelligentes, autonomes et disponibles dans l’ensemble des applications et des infrastructures cloud.

Dans un contexte de transformation numérique, les solutions Veeam Software assurent à nos clients, quel que soit leur secteur d’activité, une hyper-disponibilité, une sauvegarde et une protection de leurs données stratégiques et ce, dans l’objectif de gagner en agilité et d’accélérer leur activité.

Que faire si votre entreprise est victime d’une cyberattaque ?

L’essentiel des publications en matière de cybersécurité se concentre généralement sur la prévention des risques et l’appel à la vigilance face aux cyberattaques. Cependant, comme le risque zéro n’existe pas, il est crucial de savoir comment réagir en cas d’attaque informatique. Seule une préparation en amont permet au personnel de l’entreprise d’adopter les bons réflexes lors d’une cyberattaque et de limiter ainsi les impacts sur l’organisation.

Comment détecter une intrusion ou une cyberattaque ?

Une intrusion dans un système d’information se produit lorsqu’une personne parvient à s’introduire sans autorisation. Si cette personne obtient des droits d’administrateur, elle se trouve alors dans une position idéale pour exploiter le système. Face à l’essor de la cybercriminalité, les fournisseurs de sécurité proposent aujourd’hui une large gamme d’outils pour détecter ces intrusions.

Utiliser les outils de détection d’intrusion

Il existe deux catégories principales d’outils permettant de détecter les intrusions informatiques :

  1. Ceux qui analysent le trafic à certains points du réseau.
  2. Ceux qui analysent les événements sur les équipements.

Chaque catégorie présente ses avantages et ses inconvénients. Il est donc recommandé d’utiliser une combinaison de ces deux types d’outils pour garantir une protection optimale. Toutefois, même les outils les plus perfectionnés restent efficaces uniquement lorsqu’ils sont accompagnés d’une surveillance humaine.

Utiliser la surveillance humaine et les CERT

En complément des outils de détection, des organismes externes comme les CERT (Computer Emergency Response Teams) peuvent également repérer l’attaque. Ces centres d’alerte et de réaction aux attaques informatiques, destinés aux entreprises et administrations, centralisent les demandes d’assistance suite aux incidents de sécurité. Ils analysent les symptômes, corrigent les incidents et mettent à jour les bases de données des vulnérabilités. Ces informations peuvent fournir une aide précieuse aux entreprises suspectant une cyberattaque.

Repérer les comportements inhabituels d’une machine

Le dernier moyen de détecter une attaque consiste à observer soi-même la machine. Voici quelques signes qui devraient alerter tout utilisateur :

  • Disparition de fichiers.
  • Impossibilité de se connecter à la machine.
  • Système de fichiers endommagé.
  • Modifications suspectes des fichiers de mots de passe.
  • Modification des signatures de fichiers binaires.
  • Connexions ou activités inhabituelles.
  • Création ou destruction de comptes.
  • Apparition de fichiers cachés.

Nous recommandons vivement aux PME de former leurs utilisateurs à détecter ces signes d’activité suspecte.

Que faire immédiatement si on constate une cyberattaque dans le système ?

L’utilisateur lambda se retrouve souvent désemparé lorsqu’il réalise qu’il a été victime d’une cyberattaque. Les premiers réflexes ne sont pas toujours les meilleurs et peuvent, dans certains cas, détruire les éléments permettant de comprendre l’origine de l’attaque, sa portée et le mode opératoire utilisé.

1/  Déconnecter la machine du réseau sans l’éteindre

En maintenant la machine allumée, l’utilisateur conserve les traces de l’attaque, notamment les processus actifs au moment de l’intrusion. Si l’attaque est en cours, cette action empêche l’intrus de garder le contrôle et freine la propagation de l’attaque.

2/  Prévenir la hiérarchie et  le responsable sécurité

Il est essentiel de prévenir immédiatement la hiérarchie et le responsable sécurité, de préférence par téléphone, car un pirate peut potentiellement lire les courriers électroniques envoyés. Il faut également avertir le CERT dont l’entreprise dépend.

3/  Faire une copie physique du disque

Cette copie sera précieuse si une procédure judiciaire est lancée. Elle permettra de montrer l’état du système au moment de la découverte de l’intrusion. L’analyse des données pourrait altérer ou effacer certaines informations, rendant ainsi la procédure impossible. La copie physique garantit l’intégrité des informations.

4 / Rechercher les traces disponibles sur l’ensemble du réseau

Une attaque ne laisse pas seulement des traces sur la machine de l’utilisateur. Elle se retrouve également sur tous les équipements du réseau : firewalls, routeurs, etc. Seule une recherche exhaustive et méthodique permet de comprendre la méthode utilisée par les criminels et de remédier aux failles de sécurité exploitées.

5/ Ne pas rentrer en contact directement avec le pirate

Toute tentative de contact avec l’intrus peut être contre-productive, voire fournir des informations qui l’aideraient. Il est préférable de contacter un CERT, qui saura gérer cette situation de manière plus efficace.

6/ Porter plainte après une intrusion

Seule la direction de l’entreprise peut porter plainte. L’entreprise doit se rapprocher de la gendarmerie et du pôle judiciaire de la gendarmerie nationale, ainsi que du Centre de lutte contre la criminalité numérique.

Que faire pour remédier au problème et éviter une nouvelle cyberattaque ?

Une fois l’attaque identifiée et les premières mesures prises, plusieurs actions doivent être entreprises pour mieux comprendre la portée de l’attaque et éviter sa répétition.

Faire une analyse détaillée de l’incident

L’analyse de l’incident doit couvrir six domaines principaux :

  1. Les modifications du système et des fichiers de configuration.
  2. Les modifications des données.
  3. L’analyse des outils utilisés et des données laissées par le pirate.
  4. La revue des fichiers de journalisation.
  5. La recherche d’un logiciel d’écoute des mots de passe sur le réseau (sniffeur).
  6. La vérification des autres machines connectées sur le réseau.

Il est important de commencer l’analyse seulement après avoir réalisé une copie physique du disque dur. Cela permettra de conserver les données intactes, en particulier en cas de dépôt de plainte.

Réinstaller complètement le système d’exploitation à partir d’une version saine

Lorsque le système est compromis, il est illusoire et risqué de simplement réparer la vulnérabilité exploitée. Une réinstallation complète à partir d’une version saine est indispensable.

Appliquer les correctifs de sécurité ou patches

Avant de reconnecter la machine au réseau, il est impératif d’appliquer tous les correctifs de sécurité disponibles. Ces patchs doivent être téléchargés directement sur les sites des éditeurs de logiciels.

Modifier les mots de passe du système d’information

Les pirates peuvent avoir installé un outil pour espionner les mots de passe. Il est donc essentiel de changer tous les mots de passe des comptes du système pour éviter toute fuite d’informations.

Tirer les conclusions pour améliorer la sécurité après une intrusion

Bien qu’une intrusion soit un événement néfaste, elle offre aussi l’opportunité de mesurer la préparation et la capacité de réaction de l’entreprise. Il est crucial d’effectuer un retour d’expérience pour identifier ce qui a manqué, pour mieux protéger le SI et réagir plus rapidement lors de futurs incidents.

Voici quelques questions à se poser :

  • Quels outils de protection et de filtrage sont utilisés ?
  • Quels outils de détection d’intrusion sont déployés ?
  • Existe-t-il une procédure de recherche régulière des intrusions ?
  • La marche à suivre en cas d’intrusion est-elle connue et communiquée aux acteurs de l’entreprise ?
  • Les personnes impliquées connaissent-elles leur rôle ?

Compte tenu de la recrudescence des attaques informatiques et de l’absence de risque zéro, les PME doivent impérativement mettre en place des politiques de sécurité pour prévenir ces attaques. Elles doivent également savoir comment réagir si elles se produisent. L’accompagnement d’un prestataire spécialisé en sécurité informatique est recommandé pour bénéficier des meilleures pratiques. Il est également conseillé de réaliser un test d’intrusion ou un audit de sécurité pour renforcer la protection de l’entreprise.

Comment élaborer une stratégie de mots de passe efficace ?

Les mots de passe servent à gérer et restreindre l’accès aux ressources informatiques d’une entreprise. Cependant, face à l’augmentation du nombre de code d’accès à gérer, les utilisateurs choisissent souvent des codes d’accès simples par commodité, ce qui expose l’entreprise à des risques. Sans une stratégie claire, ceux-là peuvent devenir le maillon faible de la sécurité d’une PME.

Quelles sont les principales attaques ciblant les mots de passe ?

Pour élaborer une stratégie efficace, il est essentiel de comprendre les types d’attaques qui visent les mots de passe. Les hackers utilisent des méthodes de plus en plus sophistiquées pour les récupérer et pénétrer dans les systèmes.

1. Attaque par force brute :

Cette attaque consiste à tester un grand nombre de mots de passe jusqu’à trouver celui qui permet d’accéder au système.

2. Attaque par pulvérisation de codes d’accès :

Ici, les hackers utilisent le même mot de passe pour une multitude d’identifiants différents, rendant ainsi l’attaque plus discrète.

3. Espionnage de clavier ou interception de mot de passe :

Les hackers cherchent à capturer le mot de passe lors de sa saisie par l’utilisateur, avant qu’il ne soit envoyé au système.

4. Hameçonnage (phishing) :

L’hameçonnage incite l’utilisateur à fournir son mot de passe, souvent en se faisant passer pour un site légitime ou un utilisateur de confiance. Une fois le mot de passe obtenu, l’attaquant peut se connecter et voler des informations.

Quelles mesures adopter pour protéger vos code d’accès ?

Pour protéger les codes d’accès, une stratégie efficace doit compliquer la tâche des hackers. Cela passe par des mécanismes techniques, mais aussi par une meilleure gestion des comportements des utilisateurs. Voici dix mesures clés pour renforcer la sécurité des mots de passe.

1. Inciter à ne pas utiliser le même mot de passe pour plusieurs services

Lorsqu’un mot de passe est découvert, il expose immédiatement tous les services associés. Il est donc crucial que chaque service ait un mot de passe unique.

2. Exiger des mots de passe complexes

Un mot de passe simple est facile à deviner. Il est donc nécessaire d’imposer des mots de passe longs, combinant lettres majuscules et minuscules, chiffres et signes de ponctuation. Cette exigence est déjà courante dans les services en ligne.

3. Imposer un renouvellement régulier des mots de passe

Changer fréquemment de code d’accès rend l’accès plus difficile pour les hackers. Cela suit le principe qu’une cible mobile est plus difficile à atteindre qu’une cible fixe.

4. Bloquer l’accès après plusieurs tentatives infructueuses

De nombreuses entreprises laissent un nombre illimité de tentatives d’authentification, ce qui permet aux hackers de tester un grand nombre de mots de passe. Bloquer l’accès après plusieurs tentatives infructueuses et obliger l’utilisateur à réinitialiser son mot de passe rend l’attaque beaucoup moins efficace.

5. Utiliser des algorithmes de chiffrement pour sécuriser l’authentification

Ces algorithmes évitent que les mots de passe soient envoyés en clair. Le mot de passe est crypté avant d’être envoyé et décrypté à son arrivée, rendant son interception inutile.

6. Inciter à ne pas stocker les mots de passe en clair

Il est courant que les utilisateurs notent leurs mots de passe sur leurs téléphones ou sur des post-its, mais cela les expose. Encouragez l’utilisation de gestionnaires de mots de passe sécurisés ou de phrases mnémoniques pour améliorer la sécurité.

7. Mettre en place des outils anti-spam et anti-phishing

Ces outils préviennent les utilisateurs des tentatives d’hameçonnage et des emails frauduleux qui cherchent à voler des informations de connexion.

8. Sécuriser les ordinateurs portables et les mobiles

Les appareils mobiles peuvent être facilement perdus ou volés. Les hackers utilisent des attaques spécifiques pour ces dispositifs. Il est essentiel de sécuriser les appareils mobiles avec des logiciels de gestion de flotte mobile (Mobile Device Management).

9. Mettre en place une authentification à double facteur

Ce mécanisme, bien connu, consiste à envoyer un code de confirmation sur un appareil ou un service distinct, ce qui empêche les hackers sans accès à cet appareil de se connecter.

10. Former les utilisateurs à la sécurité

Sensibiliser les utilisateurs est l’une des actions les plus efficaces pour renforcer la sécurité. Un utilisateur bien formé sera moins susceptible de tomber dans les pièges des hackers.

Comment réussir la mise en œuvre d’une politique de mots de passe ?

Comme pour toute politique de sécurité, celle des mots de passe doit être appliquée de manière cohérente et vérifiable. Étant donné que ce sont les utilisateurs qui choisissent leurs mots de passe, il est indispensable de mettre en place des mécanismes techniques pour les guider vers des pratiques plus sûres. De plus, il est crucial de compléter ces mesures par une formation régulière des utilisateurs. Il peut être judicieux de se tourner vers un prestataire informatique spécialisé pour aider à la mise en œuvre d’une stratégie de mots de passe efficace.