être rappelé

Value IT à l’honneur dans le magazine Informations Entreprise

Le Magazine Informations Entreprise vient tout récemment de nous consacrer un article qui fait la part belle à notre savoir-faire et au fort développement de Value IT.

Une très belle opportunité de partager notre vision et nos valeurs centrées sur l’expertise, la disponibilité et la réactivité.

Merci aux équipes du Magazine Informations Entreprise pour cet article à retrouver dans le N°182 Avril, Mai et Juin 2022.

Bonne lecture ,-)

Value IT à l'honneur dans Informations Entreprise

Le Wi-Fi 6 : Qu’est-ce qu’il peut apporter concrètement à votre PME ?

Aujourd’hui, l’un des enjeux majeurs pour les entreprises est la connectivité sans fil, et plus particulièrement sa vitesse. Le Wi-Fi 6 répond parfaitement à cette exigence et suscite de plus en plus d’intérêt. Mais en quoi cette version du Wi-Fi peut-elle réellement répondre à vos besoins ? Et quels avantages supplémentaires apporte-t-elle ?

Les caractéristiques du WI-FI 6

Définition du Wi-Fi 6

De nos jours, les collaborateurs utilisent de plus en plus d’applications hébergées dans le cloud et naviguent sur Internet. Ces connexions nécessitent un débit élevé et une connectivité de haute performance.

Ainsi, le Wi-Fi 6 émerge comme la nouvelle génération de réseaux sans fil dans les entreprises. Il permet d’augmenter l’efficacité et la vitesse du réseau, atteignant des débits pouvant atteindre 10 Gbit/s, soit trois fois plus rapide que le Wi-Fi 5. Cette version atteint cette performance grâce à l’utilisation d’un canal de fréquences plus large, de 80 MHz à 160 MHz. La connexion entre les routeurs et les périphériques devient donc plus facile et plus rapide.

Le Wi-Fi 6 représente véritablement une révolution pour les réseaux d’entreprises sans fil.

Les bénéfices du Wi-Fi 6

Dans une entreprise, de nombreux appareils sont connectés simultanément. Le Wi-Fi 6 permet donc aux collaborateurs de profiter d’un débit optimal, tout en réduisant le temps de latence. Les connexions restent permanentes, sans engorgement, et deviennent plus stables et sécurisées.

En outre, le Wi-Fi 6 facilite la gestion de nouvelles applications sur le même réseau LAN sans fil (WLAN). Cela ouvre ainsi la voie à une adoption plus large du Wi-Fi.

WI-FI 6 E et WI-FI 6 release 2

Une nouvelle version du Wi-Fi 6 est désormais disponible : le Wi-Fi 6E. Cette norme, qui reprend les caractéristiques du Wi-Fi 6 en y ajoutant un « E » pour « Extended », propose des débits allant jusqu’à 11 Gbps. Sa particularité ? Elle exploite la bande de 6 GHz, ce qui désengorge les bandes actuelles et permet de mieux gérer un nombre toujours plus grand de périphériques, tout en offrant une meilleure prise en charge des vidéos en 8K. Cette évolution est idéale pour supporter le trafic multigigabit, parfaitement adapté à la vidéo haute définition.

Une autre variante, le Wi-Fi 6 version 2, a également vu le jour. Elle offre des fonctionnalités améliorées par rapport au Wi-Fi 6E, notamment une vitesse accrue pour l’envoi et le téléchargement de données. De plus, cette version permet une meilleure gestion de l’efficacité énergétique des appareils concernés et réduit la latence des vidéoconférences.

Quant à la génération Wi-Fi 7, elle est encore en phase de développement et sera disponible uniquement à partir de 2024.

Le Wi-Fi 6 : une meilleure couverture et un débit plus rapide

Le Wi-Fi 6 présente de nombreux avantages pour votre entreprise :

  • Une meilleure couverture Wi-Fi : Il permet de connecter un plus grand nombre d’appareils sans congestion, répondant ainsi à vos besoins croissants. Les canaux Wi-Fi sont désormais divisés en sous-canaux, ce qui permet de transporter des données sans interférence.
  • Un débit plus rapide : La transmission de données est 40 % plus rapide que celle du Wi-Fi 5. Ce débit élevé permet d’afficher de la vidéo en 8K en local et de bénéficier d’une HD 4K lors des visioconférences.
  • Une économie d’énergie améliorée : Le Wi-Fi 6 intègre le système TWT (Target Wake Time), qui met en veille la communication entre votre routeur et vos appareils lorsque ces derniers ne sont pas utilisés. Cela permet de prolonger la durée de vie des batteries de vos ordinateurs et autres équipements.
  • Une sécurité renforcée : Grâce au chiffrement WPA3, le Wi-Fi 6 garantit une sécurité optimale de vos données lorsque vos collaborateurs naviguent sur Internet. Ce système offre une authentification plus robuste.

Le Wi-Fi 6 - Qu'est-ce qu'il peut apporter concrètement à votre PME ?

Comment activer le Wi-Fi 6 ?

La mise en place du Wi-Fi 6 nécessite de vérifier plusieurs points :

  • Vous devez disposer d’un réseau câblé compatible, le Gigabit étant recommandé. Utilisez de préférence un câblage Cat6a ou Cat7 pour garantir un débit élevé.
  • Il est essentiel d’avoir des terminaux compatibles (ordinateurs, smartphones, etc.) pour profiter pleinement des fonctionnalités du Wi-Fi 6. Certaines infrastructures devront être mises à jour pour intégrer des équipements compatibles.
  • Une connexion très haut débit est également recommandée.

Le Wi-Fi 6 marque une avancée importante dans la technologie des réseaux sans fil. Il a un impact considérable sur les entreprises, offrant à vos collaborateurs une connexion plus rapide, plus fiable et plus sécurisée.

La mise à niveau vers le Wi-Fi 6 mérite d’être sérieusement envisagée. Nos équipes se tiennent prêtes à analyser votre environnement et à vous conseiller sur la solution la plus adaptée. Nous proposons des bornes Wi-Fi Meraki compatibles avec le Wi-Fi 6. Les experts de Value IT pourront également vous accompagner avec un audit de votre réseau et une étude de couverture Wi-Fi pour optimiser votre installation.

Value IT accélère son développement !

Value IT a le plaisir de vous annoncer l’acquisition de Deuzzi, une société référente en région AURA et experte dans l’accompagnement des PME et ETI dans la gestion de leur SI. De la mise à disposition de DSI en temps partagé jusqu’au pilotage des prestataires en passant par l’assistance à maîtrise d’ouvrage et l’aide à la décision sur les parties opérationnelles et fonctionnelles des entreprises.

Ces services ( l’acquisition de Deuzzi) viennent donc compléter l’offre de solutions de Value IT, qui désormais renforce son expertise informatique et accompagne ses clients sur toute la chaîne de valeur de leur SI, du conseil jusqu’à la mise en œuvre de leurs différents projets.

Cette alliance constitue une nouvelle étape du développement stratégique du Groupe Value IT : elle ouvre de très belles opportunités commerciales avec un élargissement de son portefeuille, et accélère sa diversification vers des activités de DSI, Gouvernance et AMO.

Comme le souligne Jeremy Orlowski, PDG du groupe Value IT, « ce projet de rapprochement vient renforcer nos forces opérationnelles et notre expertise dans le but d’offrir à nos clients une valeur et une qualité de service supérieurs. »
Ce premier projet de croissance externe marque une étape stratégique importante et permet au groupe Value IT d’atteindre ses objectifs 2022.

Le groupe conforte ainsi sa position d’acteur référent et expert dans les services IT en région AURA et IDF, avec un CA consolidé de 9M€ et 40 collaborateurs.

Deuzzi devient Deuzzi by Value IT

France Relance « Parcours de cybersécurité » : Value IT est référencé prestataire terrain

Le dispositif France Relance comprend plusieurs volets. L’un d’eux se concentre sur l’amélioration de la cybersécurité des organismes publics, tels que les collectivités territoriales, les administrations et les établissements de santé. L’objectif est clair : protéger ces organismes contre les cyberattaques et renforcer leur capacité à y répondre. Pour ce faire, le gouvernement a alloué un budget de 136 M€ à l’Autorité Nationale en matière de Sécurité et de Défense des Systèmes d’Information (ANSSI).

Le parcours cybersécurité : des étapes progressives et mesurables

Chaque parcours cybersécurité vise à atteindre des objectifs clairs, tout en étant adapté à chaque établissement. Ce dispositif d’accompagnement se divise en trois phases.

Les trois phases du parcours cybersécurité

  • Phase 1 :Pré-diagnostic : L’ANSSI réalise un pré-diagnostic. Ce diagnostic permet de déterminer le parcours cybersécurité le plus adapté aux besoins spécifiques du bénéficiaire. Ensuite, l’ANSSI transmet le dossier au prestataire terrain pour la mise en place des premières mesures de sécurisation.
  • Phase 2 : État des lieux (Pack initial)
    • Évaluation organisationnelle et plan de sécurisation
    • Sensibilisation des administrateurs et des équipes du service achat
    • Cartographie des zones vulnérables
    • Accompagnement en maîtrise d’œuvre pour une sécurisation opérationnelle urgente
  • Phase 3 :Plan de sécurisation (Pack relais) : Le prestataire terrain propose des accompagnements supplémentaires pour approfondir certaines actions de sécurisation. Il met en œuvre des mesures de cybersécurité et actualise la feuille de route du bénéficiaire. Par la suite, le cyberscore du bénéficiaire est mis à jour.

Cybersécurité Plan France Relance - VALUE IT est prestataire terrain

Ce parcours de cybersécurité (Plan France Relance) vous intéresse et vous souhaitez profiter de l’aide de l’Etat pour renforcer votre niveau de cybersécurité ? N’hésitez pas à nous contacter ! Nommé prestataire terrain par l’ANSSI, Value IT vous propose un accompagnement personnalisé et vous apporte les réponses à toutes vos questions (financement, limite de candidature, modalités d’inscription…)

Microsoft met fin à son programme Open en 2022

Le contrat Open ne sera plus disponible dès le 1er janvier 2022. De ce fait, les entreprises ne pourront plus acheter de nouvelles licences de logiciels ou de services en ligne, ni même les renouveler via le programme Open License de Microsoft.

Les achats se feront désormais par l’intermédiaire des partenaires du programme Cloud Solution Provider (CSP). Les organisations utilisant la Software Assurance (SA) devront acheter la SA par le biais des programmes Open Value et Open Value Subscription.

Cette fin de programme Open s’inscrit dans un processus de disparition progressive des autres programmes de licences.  Comme cités ci-dessus, Open Value et Open Value Subscription sont également voués à disparaître, d’ici à 5 ans.

Microsoft met fin à son programme Open License en 2022

Quel impact pour vous, utilisateur de Microsoft open License ?

Pour connaître l’impact que ce changement aura sur votre organisation ou sur vos prochaines acquisitions, n’hésitez pas à nous contacter ! Partenaire du programme Cloud Solution Provider, Value IT prestataire informatique à Saint-Etienne saura vous accompagner. Nos experts sont disponibles pour échanger sur ce sujet : contact@value-info.fr 

Avez-vous besoin d’externaliser votre SI ?

L’infogérance, ou externalisation du système d’information (SI), consiste à déléguer partiellement ou totalement à un prestataire informatique spécialisé certaines missions essentielles, telles que la gestion, la maintenance, l’évolution ou la sécurisation du système d’information.

Dans cet article, nous vous présenterons les différents types d’infogérance ainsi que les services inclus dans une prestation. Ensuite, nous vous guiderons dans la détermination de l’éventuel besoin de votre entreprise en matière d’externalisation du SI. Peu importe la taille de votre entreprise, il est important que cette réflexion fasse partie d’une stratégie globale de développement.

Externalisez votre IT en toute confiance ! Notre modèle de cahier des charges vous guide étape par étape. Cliquez pour le télécharger !

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Les niveaux d’infogérance

Le niveau d’infogérance dépend de plusieurs facteurs propres à chaque entreprise, tels que l’activité, la taille de la structure, les implantations géographiques, le volume et la nature des données, ainsi que les priorités de la direction. Tous ces éléments doivent être pris en compte pour choisir le modèle d’infogérance le plus adapté.

Un audit du système d’information est vivement recommandé en début de prestation, afin de déterminer le niveau d’infogérance requis par l’entreprise.

L’infogérance partielle

L’infogérance partielle permet de déléguer uniquement une partie du SI à un prestataire. Cela peut concerner des domaines spécifiques comme la gestion des systèmes, des équipements ou des applications.

L’infogérance globale

Ce modèle d’infogérance consiste à externaliser la gestion complète du SI. Dans ce cas, un comité de pilotage régulier et des rapports sont mis en place pour suivre les actions menées et déterminer les décisions à prendre.

L’infogérance applicative

L’infogérance applicative englobe la gestion, le développement et la maintenance des logiciels et applications métiers. Le prestataire optimise les performances des applications et corrige les anomalies. Il propose également les évolutions nécessaires pour garantir leur bon fonctionnement.

Les services inclus dans une prestation d’infogérance

La prestation d’infogérance inclut différents services. Value IT propose :

Le Maintien en Condition Opérationnelle (MCO) et la maintenance préventive des équipements

  • Infrastructure Serveur et Réseau
  • Solution Collaborative
  • TOIP

La maintenance curative

  • Gestion des postes de travail (ordinateurs fixes ou portables, imprimantes personnels, logiciels)
  • Gestion des utilisateurs et des droits d’accès (LDAP, Active Directory) `
  • Installation des nouveaux matériels
  • Gestion de la garantie en cas de panne
  • Prêt de matériel en cas de panne
  • Infrastructure Serveur et réseau et TOIP

Exploitation et administration

Les équipes techniques de Value IT interviennent sur des domaines très variés : filtrage des pare-feu, messagerie, anti-virus, antispam etc. Plus concrètement, les prestations suivantes sont assurées :

  • Gestion des abonnements des différents logiciels
  • Gestion des renouvellements de licences.
  • Gestion des mises à jour
  • Gestion et mise à jour des anti-virus
  • Infrastructure Serveur et réseau et TOIP

Supervision ou monitoring des systèmes informatiques

Value IT propose à ses clients une solution complète de supervision pour anticiper les dysfonctionnements du système d’information. Cette solution combine trois outils permettant de surveiller en permanence les sauvegardes, les équipements matériels et les logiciels. De plus, des tableaux de bord détaillent la performance du SI, offrant ainsi un contrôle optimal de sa disponibilité.

Support technique et gestion des incidents

Le support technique ou guichet unique est un centre de service qui répond aux demandes des utilisateurs par téléphone, email ou ticket. Chaque demande est classée selon sa nature (incident, demande de changement ou d’évolution) et sa sévérité (nombre d’utilisateurs impactés ou urgence).

Gestion des sauvegardes

Value IT garantit des sauvegardes conformes à la politique définie avec ses clients. Ces sauvegardes sont régulièrement testées pour s’assurer de leur bon fonctionnement. 

Il est recommandé de mettre en place des sauvegardes à la fréquence suivante :

  • Une sauvegarde complète le week-end
  • Une sauvegarde incrémentale tous les jours de la semaine hors week-end.
  • Rotation sur 5 semaines
  • Une archive mensuelle à la clôture comptable du mois
  • Une archive semestrielle

Comité de pilotage

Ce comité se tient en général 1 fois par an. Il vise à faire le point sur le contrat et notamment :

  • Vérifier le respect des engagement pris au contrat.
  • Faire le bilan des prestations effectuées par VALUE IT
  • Envisager les évolutions du système d’information

L’infogérance, oui, mais pour qui ?

L’infogérance est souvent perçue comme un service réservé aux grandes entreprises. Pourtant, ce sont surtout les PME et TPE qui y ont recours, car elles manquent souvent de compétences internes pour gérer leur système d’information. Quant aux grandes entreprises, elles privilégieront généralement une infogérance partielle, comme la délégation de l’assistance utilisateur ou de la maintenance préventive de leurs serveurs.

Posez-vous les bonnes questions et lever les freins

Que vous soyez une petite ou une grande entreprise, il est essentiel de poser les bonnes questions avant de décider si l’infogérance est une solution adaptée à vos besoins. Rencontrez-vous fréquemment des pannes informatiques ? Vos collaborateurs passent-ils trop de temps à résoudre des problèmes techniques ? Votre SI est-il complexe et nécessite-t-il une expertise technique ?

Si le « oui » l’emporte à plusieurs reprises, c’est que vous avez sans doute intérêt à externaliser votre SI. Les avantages de l’infogérance sont nombreux : contrôle des coûts, gain en performance, adaptabilité et réactivité en cas d’incidents…

Lever les freins

Peut-être craignez-vous de perdre la maîtrise de votre système d’information ou avez-vous peur d’éventuels dysfonctionnements… Bien sûr, cette transition est une phase déterminante. Mais rappelez-vous que vous l’infogérant est un spécialiste. Une équipe d’experts va travailler avec méthodologie, auditer le SI de votre entreprise, comprendre vos besoins et présenter ses actions au travers d’une feuille de route. Cette transition doit s’effectuer de manière progressive, et avancer par palier.

Quand externaliser votre SI ?

Le passage à l’infogérance peut être motivé par plusieurs facteurs. Par exemple, lorsque votre entreprise atteint une taille critique, il devient trop coûteux ou trop complexe de gérer son SI en interne. De même, si vous constatez que votre temps est de plus en plus absorbé par la gestion de votre système informatique, il peut être temps de confier cette tâche à un prestataire.

Les principaux besoins auxquels répond l’infogérance

Les entreprises qui externalisent leur SI recherchent principalement une réduction des coûts et une plus grande flexibilité. La réduction des coûts s’explique par les économies d’échelle réalisées par le prestataire. Les dépenses sont maîtrisées, car l’entreprise paie uniquement les services dont elle a besoin, transformant ainsi ses coûts fixes en coûts variables.

L’accroissement de la flexibilité vient du fait qu’il est plus simple de contrôler une activité externalisée que de la gérer en interne. L’infogérance permet également de bénéficier d’une qualité de service accrue grâce aux compétences des experts, tout en vous permettant de vous concentrer sur votre cœur de métier.

 

Une fois convaincu des avantages de l’infogérance, il est essentiel de rédiger un cahier des charges précis pour sélectionner un prestataire de confiance. Ce dernier devra répondre à des critères tels que la réactivité, l’écoute, l’expertise et la proximité avec votre entreprise.

Des questions sur votre projet d’infogérance ? Que ce soit pour un nouveau projet ou un changement de contrat, n’hésitez pas à nous contacter. Nos experts sont à votre disposition pour vous accompagner tout au long de cette transition.

Migration vers le Cloud : comment réussir l’externalisation de votre SI ?

Convaincu par les avantages de la migration Cloud pour votre entreprise, vous avez décidé de franchir le pas. Après avoir analysé vos besoins, choisi la solution et un partenaire de Cloud, le vrai travail commence : réussir l’externalisation de votre système d’information.

La migration de votre infrastructure informatique ou de certaines de vos applications nécessite de procéder par étapes : planifier, exécuter, surveiller.

La démarche de migration vers le Cloud est un processus complexe. Seule une stratégie clairement définie au sein de votre organisation vous permettra de déjouer les dangers inhérents à ce projet de transformation.

 

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Une stratégie de migration vers le Cloud

La migration vers le Cloud n’est pas simple. Un projet Cloud n’est pas un projet d’infrastructure, limité, par exemple à un changement de datacenter. Il s’agit d’un réel projet de transformation piloté par des enjeux métiers aux formes multiples.

La transition vers le Cloud doit être traitée comme un projet stratégique et d’envergure qui impliquera tous les services de l’entreprise.

Trois principes sont nécessaires pour une migration réussie :

  • Rendre le SI plus flexible pour favoriser les intégrations ou cessions d’activités
  • Développer de nouvelles applications et gagner de nouvelles parts de marché
  • Réduire les coûts opérationnels (infrastructure, opérations, déploiement, maintenance…)

Pour ce projet de transformation, il sera nécessaire de concevoir un plan de migration. Ce plan ou feuille de route permet de donner une direction, une discipline et une responsabilité à ce processus complexe qu’est la migration vers le Cloud.

Cette feuille de route comporte plusieurs étapes. Découvrons-les !

Planifier votre migration Cloud

Première étape d’une migration réussie, la planification de votre migration Cloud sous-entend de :

  • Penser chaque application et ses données comme un seul et même ensemble
  • Mettre en place une architecture de données stratégiques adaptée aux enjeux de votre entreprise. Il s’agit de construire une architecture pérenne, scalable et fiable en intégrant tous les sujets d’automatisation dès la conception.
  • Institutionnaliser la gestion des données afin de garantir que ces dernières soient de haute qualité, traçables et fiables pour l’entreprise.
  • Créer des politiques de gouvernance spécifiquement adaptées au Cloud. Et ce, afin de tirer avantage de ce que le Cloud a à offrir: vitesse, agilité, évolutivité … Le plus grand changement en matière de gouvernance dans un contexte Cloud consiste en une attention particulière portée à la suppression des étapes manuelles d’analyse et de configuration.
  • Impliquer tous les services de l’entreprise: une migration n’est pas qu’une simple transition informatique. Ce changement affecte également le personnel. Chaque salarié est concerné et doit adhérer au projet.

Exécuter : migrer vos applications et vos données

C’est l’entrée dans la réalisation concrète du projet.

On procède aux déplacements effectifs des données, à l’exécution des procédures de changement de structure et à la modification des processus. Il s’agit également de réaliser les paramétrages finaux et, si besoin, réajuster le dimensionnement.

Là aussi, il convient de procéder par étapes :

  • Effectuer la sauvegarde de vos serveurs et données afin de maintenir la disponibilité des applications pendant le processus de migration ;
  • Déployer l’environnement Cloud : cela implique la connexion et les tests de tous les composants (de stockage, de calcul, de base de données, de sécurité…) ;
  • Migrer les serveurs, données et applications 
  • Valider et ajuster l’environnement de production : vous devez vérifier que toutes vos données sont présentes. De leur côté, les utilisateurs finaux des applications migrées doivent vérifier que toutes les fonctionnalités sont accessibles et opérationnelles
  • Adopter une approche de sécurité avant tout : la sécurité ne doit pas être ajoutée après coup. Au contraire, elle est un composant essentiel. À mesure que l’utilisation des services Cloud et la vitesse des déploiements augmentent, il faut rechercher efficacement toutes les configurations non conformes sur vos domaines Cloud.

Après la migration, piloter le Cloud au quotidien et surveiller l’environnement de production

Votre migration Cloud est un succès. Mais il ne s’agit pas pour autant d’une fin en soi.  Des outils et des processus doivent être mis en place pour surveiller le nouvel environnement d’un point de vue sécurité, fiabilité et rentabilité.

L’expérience utilisateur doit être positive. De ce fait, l’infrastructure doit être suivie de près, chaque jour, pour s’assurer du fonctionnement et de la performance des applications.

Cette supervision s’organise en 6 étapes :

  • Déterminer les applications critiques : CRM, bases de données, logiciels de paie, messageries…
  • Réaliser un inventaire des éléments associés à ces applications: contrats de licence et de support, serveurs dédiés, etc.
  • Communiquer avec les équipes métiers et les autres services comme le marketing, les RH afin de connaître leurs besoins.
  • Mettre en place des KPI (indicateurs clés de performance) pour l’optimisation du pilotage: disponibilité, fonctionnalité des services, évolutivité, maintenance, coûts, etc.
  • Mettre à disposition des tableaux de bord dédiés à chaque équipe métier pour faciliter leur propre suivi et optimiser leur expérience utilisateur.
  • Réaliser un reporting régulier

De plus, quels que soient les applications, les opérations ou les services que vous migrez vers le Cloud, assurez-vous de mettre en place une culture d’amélioration continue dans votre entreprise afin d’optimiser les avantages du Cloud.

Les défis d’une migration vers le Cloud

La migration est un long chemin qui peut cacher des pièges, des obstacles non prévus, voire des dangers. Citons-en quelques-uns :

  • Les interruptions : Il est primordial de conserver la disponibilité des applications et des services pendant les phases de transfert. Une interruption temporaire des serveurs internes peut intervenir pendant le processus de migration. D’où l’importance de mettre en place un système de sauvegarde adapté, sans quoi, une panne peut avoir des conséquences désastreuses sur la fidélité des clients.
  • Les pertes de données : Afin de réduire les risques, des contrôles de sécurité du Cloud comme le chiffrement des applications doivent être appliqués.
  • La gestion des ressources : La migration Cloud, comme tout changement, aura un impact humain. L’entreprise doit prendre en compte ce fait. Les dirigeants doivent s’assurer de l’adhésion des salariés au projet et expliquer que le passage au Cloud implique des modifications dans les méthodes de travail, et dans le rôle de chacun au sein de l’organisation.
  • L’interopérabilité : Assurer une communication fluide et efficace entre vos applications existantes et les environnements Cloud récents n’est pas une chose facile. Il faudra sans doute adapter vos processus en fonction de votre fournisseur Cloud.

 

L’intégration du Cloud dans les environnements informatiques en place est une démarche complexe. De plus, chaque projet de migration vers le Cloud est différent. C’est pourquoi il n’y a pas d’approche systématique pour réussir. Il existe toutefois des règles de bonnes pratiques à suivre pour relever les défis d’une migration.

Il est essentiel de ne pas brûler les paliers et agir par étapes. Une gestion intelligente de votre migration vous permettra d’exploiter toute la puissance du Cloud : évolutivité, résilience, sécurité, et réduction du coût total d’exploitation.

Mais ce n’est que le début… l’après migration n’est pas à sous-estimer. Au contraire, il s’agira de générer de la valeur sur le long terme via la mise en place d’une culture d’amélioration continue au sein de votre organisation.

Comment choisir son fournisseur d’hébergement Cloud

Le choix de la solution Cloud idéale pour stocker vos données n’est pas simple. Entre Cloud public, privé, hybride, et multi-cloud, le choix peut s’avérer déroutant. Les multiples offres et arguments commerciaux compliquent encore davantage cette décision. C’est pourquoi il est essentiel de comprendre les besoins fonctionnels et techniques de votre organisation. Une fois ces besoins définis, vous pourrez choisir le fournisseur de Cloud qui répondra à vos attentes.

Dans cet article, nous vous guidons à travers les critères essentiels pour sélectionner un partenaire fiable. Ce dernier devra allier compétence technique, fiabilité et qualité de service. Enfin, nous abordons les éléments clés à vérifier dans le contrat avec votre fournisseur de services Cloud.

Définir vos besoins en cloud avant de choisir un fournisseur cloud

Comprendre votre organisation et auditer vos besoins

Avant de lancer tout projet Cloud, il est indispensable de définir précisément vos besoins. En fonction de votre activité, les solutions Cloud nécessaires varieront. Certaines entreprises auront besoin de logiciels intégrés, tandis que d’autres utiliseront le Cloud uniquement pour le stockage des données.

Ainsi, il est crucial de bien comprendre votre organisation et d’auditer vos besoins technologiques.

Cet état des lieux doit non seulement prendre en compte l’existant, mais aussi permettre une projection sur les évolutions futures de l’entreprise. En effet, il est important de savoir comment le système d’information doit accompagner ces évolutions. Il s’agit, par exemple, de lister les fonctionnalités actuellement utilisées et celles qui pourraient l’être à moyen ou long terme.

De plus, comme les configurations personnalisées sont souvent limitées, le choix de la solution Cloud devient crucial. Il faudra déterminer :

  • Le positionnement de l’IT par rapport aux métiers
  • Les priorités et objectifs liés à la qualité du service IT : flexibilité, réduction des coûts, etc.

Les objectifs peuvent varier selon les services de votre entreprise. Par exemple, souhaitez-vous optimiser les ressources, automatiser le système d’information ou simplifier l’infrastructure ?

Les bonnes questions à se poser avant de se lancer

Avant de vous lancer, il est important de poser les bonnes questions. Pensez à examiner les points suivants :

  • Quelles tâches au sein de votre organisation peuvent être automatisées ou dématérialisées ?
  • Parmi les applications que vous souhaitez migrer, quelles sont compatibles avec le Cloud ? Certaines applications internes ne peuvent pas toujours être transférées facilement vers le Cloud.
  • L’application a-t-elle besoin de s’interconnecter avec votre système d’information interne ?
  • La solution Cloud va-t-elle améliorer l’agilité par rapport aux solutions existantes ?
  • Quelles sont vos contraintes environnementales (Windows, Linux, etc.) ?
  • Avez-vous besoin d’une scalabilité importante ?
  • Quel est le coût de la migration et le retour sur investissement ?

Comment choisir le bon fournisseur Cloud ?

Une fois vos besoins clairement définis, il est temps de choisir le bon partenaire. Migrer vers le Cloud, c’est confier une partie ou l’intégralité de votre infrastructure IT et de vos données à un fournisseur. Ce choix doit être réfléchi, car le seul critère économique ne suffit pas. Voici les points essentiels à vérifier :

  • La conformité légale : Assurez-vous que les infrastructures du fournisseur respectent les règlements français et européens.
  • Les normes ISO et le RGPD : Le fournisseur respecte-t-il les réglementations ?
  • L’offre proposée : Le prestataire propose-t-il des solutions adaptées à vos besoins (Windows, Linux, etc.) ?
  • La qualité de service : Vérifiez la réactivité du support et les engagements en cas de défaillance technique.
  • La connaissance de votre secteur : Le fournisseur a-t-il des références clients dans votre domaine ?
  • La flexibilité : Le fournisseur propose-t-il des solutions sur mesure ?
  • La santé financière : Le prestataire pourra-t-il vous accompagner sur le long terme ?
  • Les technologies : Vérifiez la disponibilité des services Cloud et la garantie de disponibilité des réseaux.

Les éléments clés à vérifier dans le contrat Cloud

Le choix d’une solution Cloud et de l’externalisation du système d’information de votre entreprise passe nécessairement par la contractualisation avec un prestataire numérique.

Lors de la mise en place de votre solution Cloud, l’aspect juridique est tout aussi important que la technique. Voici les points indispensables à vérifier dans le contrat :

  • La localisation des données : Où sont stockées vos données ? Il est préférable de choisir un fournisseur dont les infrastructures sont situées en France pour des raisons de conformité et de réactivité.
  • Le niveau de service (SLA) : Vérifiez que les engagements de service sont bien précisés, notamment en termes de délais de résolution d’incidents.
  • La gestion des données à la fin du contrat : Que se passe-t-il avec vos données une fois le contrat terminé ? Vérifiez les modalités de restitution et d’effacement.
  • L’adaptation aux évolutions légales et cybermenaces : Le fournisseur met-il en place des stratégies de protection contre les cyberattaques ?

Un fournisseur Cloud ne se limite pas à livrer un service ; il doit être un véritable partenaire. Avant, pendant et après la migration, il doit vous accompagner et vous conseiller sur la solution la plus adaptée à vos besoins.

Ce que les PME ont à gagner à passer au Cloud Computing

La transformation digitale oblige les entreprises à s’adapter rapidement aux évolutions du marché. Agilité, évolutivité, capacité à absorber les montées en charge, vitesse d’exécution, gestion simplifiée des infrastructures : les systèmes d’information doivent répondre aux enjeux de la digitalisation. Le Cloud Computing, en se développant progressivement, est devenu une réponse naturelle à ces défis. Pourtant, certaines PME hésitent à franchir le pas. Elles redoutent les problèmes de sécurité et la perte de contrôle sur leurs données, alors que le Cloud peut être une véritable opportunité pour elles.

Le modèle traditionnel : On-Premise

Le modèle traditionnel, dit on-premise, consiste à acquérir, installer et héberger l’ensemble des composants informatiques (serveurs, applications, réseau) au sein de l’entreprise. La gestion et la maintenance de ces infrastructures et données sont réalisées soit en interne, soit par un prestataire externe.

Dans ce modèle, l’entreprise achète des équipements et logiciels pour son usage exclusif. Ce modèle peut convenir aux entreprises ayant des besoins spécifiques :

  • Applications nécessitant des performances élevées (par exemple, 3D, graphisme)
  • Contraintes de sécurité ou de localisation des données
  • Besoin stratégique de contrôle et d’indépendance vis-à-vis des tiers

Cependant, ce modèle impose des contraintes, telles que :

  • Investissements lourds : L’hébergement des applications et des données nécessite des investissements matériels et logiciels importants. L’entreprise doit également louer ou construire un centre de données.
  • Lenteur et coûts pour l’évolution : L’évolution des infrastructures est coûteuse et lente. Les adaptations doivent prendre en compte les limites des solutions existantes.
  • Coûts de gestion élevés : La gestion des équipements demande des ressources humaines et financières importantes pour maintenir la performance et la disponibilité des systèmes.

Le Cloud Computing et les services à la demande

Depuis 2010, plusieurs évolutions technologiques ont favorisé l’émergence du Cloud Computing. Ce modèle permet aux entreprises d’exploiter des ressources en fonction de leurs besoins, sans investissements lourds. Voici les caractéristiques principales :

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La Transformation Digitale et les Enjeux du Cloud Computing pour les PME

La transformation digitale oblige les entreprises à s’adapter rapidement aux évolutions du marché. Agilité, évolutivité, capacité à absorber les montées en charge, vitesse d’exécution, gestion simplifiée des infrastructures : les systèmes d’information doivent répondre aux enjeux de la digitalisation. Le Cloud Computing, en se développant progressivement, est devenu une réponse naturelle à ces défis. Pourtant, certaines PME hésitent à franchir le pas. Elles redoutent les problèmes de sécurité et la perte de contrôle sur leurs données, alors que le Cloud peut être une véritable opportunité pour elles.

Le Modèle Traditionnel : On-Premise

Le modèle traditionnel, dit on-premise, consiste à acquérir, installer et héberger l’ensemble des composants informatiques (serveurs, applications, réseau) au sein de l’entreprise. La gestion et la maintenance de ces infrastructures et données sont réalisées soit en interne, soit par un prestataire externe.

Dans ce modèle, l’entreprise achète des équipements et logiciels pour son usage exclusif. Ce modèle peut convenir aux entreprises ayant des besoins spécifiques :

  • Applications nécessitant des performances élevées (par exemple, 3D, graphisme)
  • Contraintes de sécurité ou de localisation des données
  • Besoin stratégique de contrôle et d’indépendance vis-à-vis des tiers

Cependant, ce modèle impose des contraintes, telles que :

  • Investissements lourds : L’hébergement des applications et des données nécessite des investissements matériels et logiciels importants. L’entreprise doit également louer ou construire un centre de données.
  • Lenteur et coûts pour l’évolution : L’évolution des infrastructures est coûteuse et lente. Les adaptations doivent prendre en compte les limites des solutions existantes.
  • Coûts de gestion élevés : La gestion des équipements demande des ressources humaines et financières importantes pour maintenir la performance et la disponibilité des systèmes.

Le Cloud Computing et les Services à la Demande

Depuis 2010, plusieurs évolutions technologiques ont favorisé l’émergence du Cloud Computing. Ce modèle permet aux entreprises d’exploiter des ressources en fonction de leurs besoins, sans investissements lourds. Voici les caractéristiques principales :

Facturation à l’usage : Les fournisseurs de services Cloud facturent en fonction de la consommation. L’entreprise paie uniquement pour les ressources utilisées.

Provisionnement et configuration à la demande : Les plateformes Cloud offrent des ressources configurables et provisionnées sur demande, permettant une flexibilité totale pour faire évoluer les services selon les besoins.

Mutualisation des ressources et réduction des coûts de gestion : Les ressources sont partagées entre plusieurs clients. Les tâches de gestion, telles que la mise à jour, la sécurité et la supervision, sont également mutualisées, réduisant ainsi les coûts pour l’entreprise.

Les avantages du Cloud Computing

Le Cloud offre de nombreux avantages par rapport aux solutions on-premise.

Flexibilité et Souplesse

Le Cloud permet une flexibilité maximale. Les entreprises peuvent facilement ajuster leurs capacités de calcul, de stockage ou ajouter de nouvelles ressources. Cette élasticité s’exprime de deux façons :

  • Élasticité verticale : Ajouter des ressources à une machine virtuelle, comme de la RAM ou des processeurs.
  • Élasticité horizontale : Ajouter des instances de ressources, comme des machines virtuelles supplémentaires.

Absence de Coût Initial

Contrairement aux solutions on-premise, le Cloud ne nécessite pas d’investissement initial important. Le modèle d’abonnement permet de payer uniquement pour les services consommés, sans frais de démarrage.

Coûts Transparents et Prévisibles

Les frais mensuels sont clairs et prévisibles. Les modèles d’abonnement fixes offrent une visibilité complète sur les coûts, avec la possibilité d’ajouter des ressources supplémentaires si nécessaire.

Accessibilité pour les Usages Nomades

Le Cloud permet un accès à distance, sur n’importe quel appareil et à tout moment. Cette accessibilité favorise le télétravail et simplifie les échanges avec les clients, partenaires et fournisseurs.

Reprise d’Activité Après Sinistre

Les données peuvent être déployées sur plusieurs sites, ce qui garantit une reprise rapide après sinistre. Les entreprises peuvent choisir des datacenters situés dans différents endroits pour diversifier les lieux d’hébergement.

Cloud : les avantages pour votre PME

Le risque de sécurité du Cloud : un faux problème

Certains hésitent à migrer vers le Cloud en raison de préoccupations liées à la sécurité, notamment la localisation des données et le risque de piratage. Cependant, le risque d’attaque reste similaire, que les données soient hébergées on-premise ou dans le Cloud. Les fournisseurs Cloud mettent en place des moyens de sécurité supérieurs à ceux dont disposeraient les entreprises individuellement.

Localisation des Données

Beaucoup d’entreprises redoutent que leurs données soient stockées dans des pays avec une législation moins stricte sur la protection des données. Toutefois, il est possible de garantir que les données sont hébergées dans un pays conforme aux législations locales, comme la France.

La Crainte de Surveillance

Certaines entreprises craignent que leurs données soient surveillées, notamment par des gouvernements étrangers. Cependant, les lois encadrent strictement l’accès aux données des opérateurs de télécommunication. De plus, la multi-localisation des données renforce la sécurité.

Le Cloud Computing : une opportunité d’agilité pour les PME

Le Cloud Computing offre aux PME une solution agile sans investissements lourds. Les entreprises peuvent faire évoluer leurs services à la demande, ce qui simplifie la gestion et réduit les risques.

Transfert des Risques

Le Cloud transfère la gestion des infrastructures au fournisseur de services, ce qui permet à l’entreprise de se concentrer sur son cœur de métier. Ce transfert de responsabilités réduit les risques liés à l’infrastructure et offre une plus grande flexibilité pour répondre à des besoins changeants.

Libération des Ressources

En externalisant l’infrastructure informatique, les PME peuvent libérer des ressources pour des activités à plus forte valeur ajoutée. Le Cloud permet d’expérimenter à moindre coût, d’essayer de nouveaux services et de s’adapter rapidement.

Plus d’Agilité pour Saisir de Nouvelles Opportunités

Le faible coût d’entrée dans le Cloud permet aux entreprises de tester de nouvelles idées et services sans prendre de grands risques financiers. Cela ouvre la voie à plus d’expérimentation, avec la possibilité de rapidement ajuster les services en fonction du succès ou de l’échec.

Coud computing : comprendre les différents types et modèles de cloud

Il existe plusieurs modèles de services Cloud, adaptés selon les besoins. En effet, en PaaS on développe, en IaaS on héberge, et en SaaS on consomme. Chacun de ces modèles offre des solutions de Cloud public, privé ou hybride. Cet article explore ces concepts, leurs avantages et inconvénients, ainsi que leurs cas d’usage.

SaaS, PaaS, IaaS : Trois modèles de services Cloud

     1. IaaS : Infrastructure as a Service

L’IaaS externalise l’infrastructure informatique de l’entreprise (serveurs, stockage, réseau…) chez un fournisseur. Toutefois, l’entreprise reste responsable de la gestion des systèmes d’exploitation, des bases de données et des environnements d’exécution des applications. Ce modèle est idéal pour les grandes entreprises ou les PME ayant besoin de flexibilité pour ajuster leur infrastructure selon leurs besoins. En outre, il représente une première étape vers le cloud pour les entreprises utilisant encore des solutions On-Premise.

Les avantages de l’IaaS incluent la réduction des coûts d’infrastructure, mais il nécessite des compétences internes pour gérer l’environnement. Parmi les solutions IaaS populaires : Amazon Web Services, Microsoft Azure, IBM Cloud et OVH.

     2. PaaS : Platform as a Service

Le modèle PaaS permet à l’entreprise d’externaliser l’hébergement des outils logiciels et matériels nécessaires au développement d’applications. De plus, il est conçu pour les entreprises qui souhaitent accélérer la création de leurs applications métiers tout en se libérant des contraintes liées à la gestion de l’infrastructure. Le PaaS offre une plateforme avec un système d’exploitation pré-installé, facilitant ainsi le développement, le test et le déploiement d’applications.

Des exemples populaires de PaaS incluent Force.com de Salesforce, NowPlatform de ServiceNow, BlueMix d’IBM, Amazon Web Services Elastic Beanstalk, Google App Engine, ou encore Heroku.

     3. SaaS : Software as a Service

Le SaaS externalise l’hébergement des logiciels et applications de l’entreprise. En effet, ces services sont facturés à l’usage, ce qui simplifie la gestion de l’infrastructure et des mises à jour logicielles. Le SaaS est particulièrement adapté aux entreprises ayant besoin de solutions métier spécifiques, sans se soucier de l’installation, de la maintenance ou des mises à jour.

Exemples de solutions SaaS : HubSpot, Salesforce, Odoo, SAP, Talentsoft, PayFit.

Dans chacune de ces catégories de services IaaS, PaaS et SaaS, vous avez la possibilité d’opter pour des solutions de cloud public, privé et hybride : découvrons-les !

Cloud privé, Cloud public et Cloud hybride : Les modèles de déploiement

Le NIST (National Institute of Standards and Technology) définit plusieurs modèles de déploiement du cloud : privé, public et hybride. Choisir le modèle adapté à l’entreprise est crucial dans un projet de migration vers le Cloud.

Le Cloud privé

Un Cloud privé est dédié à une seule entreprise et peut être hébergé soit sur site, soit par un prestataire de services dans un environnement Cloud. Ainsi, il offre un contrôle total sur les données et la sécurité. Bien qu’il soit plus coûteux que le Cloud public, il est souvent préféré par les industries sensibles (banques, assurances, institutions publiques) en raison des exigences strictes de confidentialité et de sécurité.

Le Cloud public

Le Cloud public est partagé entre plusieurs utilisateurs, ce qui permet de réduire les coûts en mutualisant les ressources. Il est idéal pour les entreprises qui cherchent une solution rapide et flexible pour des applications ou données non sensibles. Toutefois, il est moins adapté aux informations nécessitant un niveau de sécurité élevé.

Le Cloud hybride

Le Cloud hybride combine les avantages du Cloud privé et public. Il permet aux entreprises de déplacer certaines applications vers le Cloud public tout en conservant d’autres sur un Cloud privé pour des raisons de sécurité ou de performance.

Comparaison des avantages et inconvénients des différents modèles

Cloud privé

Avantages :

  • Sécurité accrue avec des ressources dédiées.
  • Meilleur contrôle des données et de la maintenance.
  • Facturation simple avec un abonnement fixe.

Inconvénients :

  • Coût plus élevé d’installation et de gestion.
  • Moins performant en cas de saturation des ressources.

Cloud public

Avantages :

  • Coûts d’investissement réduits (pas d’achat de matériel ni de centre de données).
  • Simplicité et flexibilité d’utilisation.
  • Capacité de stockage élevée.

Inconvénients :

  • Moins adapté aux données sensibles.
  • Moins de contrôle sur la configuration et la sécurité.

Cloud hybride

Avantages :

  • Flexibilité optimale en combinant les avantages des deux mondes.
  • Possibilité d’ajuster les ressources selon les besoins de l’entreprise.

Inconvénients :

  • Complexité de gestion et d’intégration des différentes solutions.

Cas d’usage spécifiques pour chaque modèle

  1. Cloud privé : Idéal pour les industries nécessitant une sécurité maximale (banques, santé, administrations).
  2. Cloud public : Parfait pour les start-ups, les tests de nouveaux produits, ou la gestion de pics d’activité.
  3. Cloud hybride : Convient aux entreprises ayant des besoins variés en termes de sécurité, de performance et de flexibilité.

Chaque modèle de cloud (IaaS, PaaS, SaaS) et de déploiement (privé, public, hybride) offre des solutions adaptées à différents besoins et exigences des entreprises. Le choix du modèle dépendra de critères tels que la sécurité, la flexibilité, les coûts et les besoins spécifiques de chaque entreprise.

Cybersécurité en entreprise : quels sont les leviers pour sécuriser le système d’information ?

De nombreuses entreprises se sentent dépassées face à la multitude d’actions nécessaires pour protéger leur SI. Pourtant, en réalité, les risques peuvent être considérablement réduits grâce à des actions simples. Cependant, des actions ponctuelles, réalisées sans une démarche systématique, n’ont pas d’efficacité à long terme. Par conséquent, sécuriser son système d’information nécessite une démarche structurée et une approche systématique sur le moyen terme.

L’un des principaux défis réside dans l’orchestration globale des actions à mener sur l’ensemble du parc informatique de l’entreprise. Afin de garantir une mise en œuvre cohérente et ordonnée, il est crucial d’identifier les grands domaines d’intervention.

Ces leviers peuvent être regroupés comme suit :

  • Les réseaux et les accès internet
  • Les postes de travail
  • La messagerie
  • Les droits utilisateurs et les mots de passe
  • La sensibilisation des utilisateurs
  • Les sauvegardes
  • Le plan de reprise en cas d’attaque

Partie 1 : Les 7 leviers pour sécuriser votre SI

1 – Sécuriser les réseaux et les accès internet

Maîtriser les accès internet grâce à une passerelle sécurisée
Une passerelle Internet sécurisée filtre ou bloque les contenus dangereux. Ainsi, elle empêche les fuites de données en utilisant des mécanismes tels que le filtrage des URL, la détection et le blocage des logiciels malveillants, ou encore le contrôle des demandes.

Renforcer la sécurité des accès WIFI
Il est recommandé de prendre plusieurs mesures :

  • Mettre en place un système d’authentification (mot de passe ou confirmation par un administrateur).
  • Cacher le SSID pour les utilisateurs externes.
  • Positionner le point d’accès au cœur de l’entreprise plutôt qu’à proximité des fenêtres.
  • Limiter la portée du WIFI aux murs de l’entreprise.

Mettre en place un cloisonnement du système d’information
Afin de limiter la propagation des menaces, il est nécessaire d’utiliser des dispositifs de filtrage pour séparer les zones critiques du reste du réseau.

2 – Sécuriser les postes de travail

Activer un pare-feu local
Un pare-feu local ralentit ou limite les actions d’un acteur malveillant ayant compromis un poste de travail.

Utiliser et mettre à jour les logiciels antivirus
Les logiciels antivirus, installés sur les postes, doivent être régulièrement mis à jour. De plus, il est crucial de vérifier que les signatures et le moteur restent à jour. Enfin, il faut s’assurer que des analyses régulières des fichiers sont effectuées.

Appliquer rapidement les correctifs de sécurité
Un processus de mise à jour des logiciels garantit que les correctifs disponibles sont appliqués dès leur publication.

3 – Sécuriser les messageries

Équiper le serveur de messagerie d’un logiciel de protection avancée
Un anti-spam, un anti-virus, et un anti-malware renforcent la sécurité face aux menaces telles que le phishing.

4 – Gérer les droits utilisateurs et les mots de passe

Mettre en place une politique de mots de passe complexes
Il est essentiel d’exiger des mots de passe complexes et de veiller à ce qu’ils soient régulièrement changés.

Opter pour une authentification à double facteur
Cette méthode sécurise davantage les connexions en demandant une validation sur un second appareil.

Limiter les droits des utilisateurs
Il est indispensable que les utilisateurs n’aient pas de droits d’administrateur sur leurs postes de travail.

5 – Sensibiliser les collaborateurs à la cybersécurité

Même les meilleures politiques de sécurité échouent si les utilisateurs ne connaissent pas les bonnes pratiques. Ainsi, des ateliers, des formations, ou des campagnes de sensibilisation peuvent développer ces compétences.

6 – Sauvegarder les données et les mettre en lieu sûr

En cas d’incident grave, une sauvegarde des données informatiques efficace garantit la continuité des activités. Pour cela, il faut :

  • Identifier les données critiques.
  • Déterminer un rythme de sauvegarde adapté.
  • Choisir des supports et emplacements sécurisés.
  • Tester régulièrement la restauration des sauvegardes.

7 – Préparer un plan de reprise en cas d’incident de sécurité

Un plan de reprise permet de :

  • Réagir rapidement pour limiter la propagation de l’attaque.
  • Identifier et corriger les vulnérabilités.
  • Rétablir rapidement les activités grâce à un plan de continuité.

Partie 2 – Parvenir à sécuriser l’entreprise dans la durée

Malgré l’efficacité de ces leviers, leur mise en œuvre reste un défi. En effet, la sécurité demande une gestion continue et rigoureuse.

Tenir à jour les équipements et cartographies

Le système d’information (SI) évolue constamment. Ainsi, une mise à jour régulière de l’inventaire et des cartographies, au moins deux fois par an, est nécessaire.

Accompagner les utilisateurs

Pour que les bons réflexes s’ancrent durablement, il est crucial de répéter les actions de sensibilisation. Par exemple, des formations mensuelles permettent de maintenir le niveau de vigilance.

Évaluer régulièrement la sécurité

Une évaluation biannuelle permet de vérifier l’efficacité des moyens de protection et d’identifier de nouvelles vulnérabilités.

Intégrer un RSSI et impliquer la direction générale

La création d’un poste de Responsable Sécurité Système d’Information (RSSI) peut structurer les efforts de sécurité. De plus, l’engagement de la direction générale est essentiel pour fédérer l’ensemble des collaborateurs autour de ces enjeux.

Audit de sécurité informatique : 6 étapes pour évaluer le niveau de sécurité de votre entreprise

Les attaques récentes incitent de nombreuses entreprises à s’interroger sur leur exposition réelle aux risques de cyberattaque. Et face à l’offre pléthorique d’audits, il n’est pas toujours facile de s’y retrouver. Alors quels sont les objectifs d’un audit de sécurité informatique ? Comment se déroule un audit ? Et que peut-on attendre d’un audit ?

Audit de sécurité informatique : comprendre les objectifs et la finalité

Un audit de sécurité informatique poursuit trois objectifs principaux :

  1. Évaluer les risques auxquels une entreprise est exposée.
  2. Identifier les vulnérabilités de son système d’information.
  3. Renforcer la sécurité grâce à des actions correctives adaptées.

Un audit ne se limite pas à un simple constat. Il doit aboutir à des mesures concrètes pour améliorer la sécurité du système. Il s’agit d’une évaluation de conformité par rapport à une politique de sécurité existante ou, à défaut, à des règles de sécurité standards.

L’audit mesure l’écart entre les pratiques actuelles et celles qui devraient être en place selon la politique définie. Ce processus est cyclique : l’entreprise réévalue périodiquement ses pratiques pour s’assurer qu’elles restent conformes aux référentiels établis.

Les étapes d’un audit de sécurité informatique

Un audit se déroule en six étapes :

  1. Le cadrage de l’audit

Cette phase fixe les objectifs, le périmètre, les modalités d’intervention et les livrables. Une charte d’audit est ensuite rédigée pour formaliser ces éléments.
Le périmètre inclut généralement :

  • Le parc informatique (matériels, logiciels, applications).
  • Les dispositifs de sécurité (antivirus, pare-feu, etc.).
  • Les procédures et règles liées aux droits d’accès.
  • Le système de sauvegarde, clé pour redémarrer en cas d’incident.
  1. La préparation de l’audit

Durant cette phase, l’auditeur :

  • Organise des entretiens avec les responsables opérationnels.
  • Définit un planning pour les différentes étapes.
  • Identifie les interlocuteurs pour le questionnaire d’audit.
  • Planifie les audits organisationnel, technique et les tests d’intrusion.
  1. L’audit organisationnel et physique

Cette étape évalue :

  • La sécurité physique du système (matériels, réseau, sites).
  • L’organisation des procédures de sécurité.
    L’auditeur utilise des questionnaires pour évaluer la maturité de l’organisation en matière de sécurité et détecter les failles.
  1. L’audit technique

L’auditeur analyse le réseau, identifie les vulnérabilités et évalue leur impact. Il teste la robustesse du système tout en s’assurant de ne pas perturber les activités. Des outils automatisés, comme des scanners de vulnérabilités, facilitent cette étape.

  1. Les tests d’intrusion

Ces tests simulent une attaque pour identifier les faiblesses exploitables. Selon les informations disponibles, les tests se déroulent en boîte noire, blanche ou grise. Ils respectent une charte de déontologie stricte pour éviter tout dommage.

  1. Le rapport final et le plan d’action

Le rapport synthétise les résultats et propose des actions correctives, priorisées selon :

  • L’impact potentiel sur l’entreprise.
  • La facilité d’exploitation de la faille.
  • Le coût des corrections.

Audit de sécurité informatique : réussir la mise en œuvre dans la durée

L’audit n’est qu’une première étape. Il doit être suivi par un plan d’action structuré, incluant :

  • Des mesures techniques (nouveaux dispositifs de sécurité).
  • Des règles organisationnelles (politiques de mots de passe, gestion des droits).
  • Des actions humaines (sensibilisation et formation des utilisateurs).

L’évolution constante des menaces impose une réévaluation régulière, idéalement tous les deux ans, par un expert externe. Pour réussir cette démarche, il est recommandé de collaborer avec des prestataires spécialisés en sécurité informatique. Ils pourront non seulement réaliser l’audit mais aussi accompagner l’entreprise dans l’ensemble de sa stratégie de sécurisation.

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